Darin Olien: le premier chasseur de superaliments au monde

Darin Olien: le premier chasseur de superaliments au monde

N.B. Cet article est destiné à nos clients français.


“Je ne suis pas en Mongolie. Je me trouve dans ma yourte privée aux environs de Malibu. Voilà un bon résumé de la personne que je suis,” explique Darin Olien, chasseur de superaliments et co-créateur de Shakeology, la boisson frappée nutritive pleine de superaliments.

Lorsque Olien n’est pas dans son campement à Malibu, on peut le trouver, sac au dos, parcourant les régions les plus reculées de l’Himalaya ou les forêts amazoniennes, à la recherche de palmiers aux fruits exotiques que la plupart d’entre nous n’avons jamais goûtés.

Son objectif: découvrir les plantes sauvages les plus nutritives et les moins utilisées.

Un enfant de la campagne

Darin Olien, Shakeology co-creator, as a child.

On pourrait imaginer que le premier (et peut-être bien l’unique) chasseur de superaliments au monde a grandi dans une famille d’artistes nomades pour laquelle la vie de bohème de yourte en yourte était de rigueur.

Pourtant, il n’en est rien. Olien a grandi dans une petite ville agricole au Minnesota. Il est le fils d’un professeur en agriculture de l’Université du Minnesota.

“Mon enfance consistait à cueillir des haricots et à ramasser des bottes de foin,” explique-t-il.

Enfant, Olien voulait être vétérinaire, puis cowboy, car ses cousins vivaient dans un ranch.

Un accident de football américain à l’université suivi d’une dépression lui ont ouvert la voie vers une carrière dans le domaine de la santé et du bien-être.

Avec un diplôme spécialisé en physiologie et nutrition et un master en psychologie en poche, Olien a étudié les alicaments et les compléments alimentaires après l’université, mais ce qu’il a découvert l’a frustré: des produits de qualité médiocre, provenant de ressources puisées de façon inadéquate, et qui plus est, bien souvent mal compris et utilisés à mauvais escient.

C’est à partir de là qu’il a décidé de retourner à ses racines paysannes.

“D’un coup, quelque chose s’est déclenché: je devais aller sur place pour rencontrer les petits exploitants agricoles. La chasse aux superaliments n’est pas née d’une idée sexy. Elle s’est façonnée inconsciemment dans l’esprit de ce gamin issu d’une famille simple, qui ressentait le besoin d’aller rencontrer les agriculteurs pour comprendre les qualités des plantes ancestrales, la façon de les cultiver, de les préparer et de les utiliser.”

Si ce n’est pas durable, le jeu n’en vaut pas la chandelle

Pour Olien, la nutrition n’est qu’un facteur de l’équation. “L’environnement, la santé, la planète et les gens, c’est toute ma vie,” poursuit-il.

Si l’appât d’un superaliment riche en nutriments le pousse à aller dans un village reculé à l’autre bout du monde, ce qu’il souhaite réellement, c’est investir dans l’agriculture des petits exploitants et pour la planète.

Il se pose une question rhétorique: “Comment faire pour aider ces agriculteurs à créer une entreprise durable pour une vie meilleure, tout en protégeant leurs terres contre l’industrialisation?”

Sans aller sur place pour comprendre ce qu’il se passe là où les ingrédients sont puisés, vous n’aurez aucune idée des difficultés qui se posent sur le plan économique, environnemental et social.

Ce qu’il a découvert: des agriculteurs qui n’avaient pas d’eau propre et voyaient leurs sols contaminés par les activités minières, des intermédiaires leur laissant des bénéfices si maigres qu’ils ne pouvaient pas réinvestir dans leurs terres.

Selon lui, ce n’est qu’en parlant directement avec les personnes concernées que l’on peut vraiment comprendre notre impact sur les populations et la planète.

C’est là l’histoire de Shakeology qu’il aime partager.

Au cours de ces premières années de recherche d’ingrédients à travers le monde, Olien a décidé de formuler son propre complément alimentaire pour aider les gens à apporter à leur corps les nutriments qui manquent souvent dans leur alimentation.

Cependant, selon Olien, personne n’était disposé à financer la formule qu’il voulait mettre au point, jusqu’au jour où l’un de ses amis le présenta à Isabelle et à Carl Daikeler de Beachbody.

“Carl m’a dit: “Ne te soucie pas des coûts. On ne fera aucun compromis sur cette formule,” se souvient Olien.

Lorsque Isabelle, co-créatrice de Shakeology, et Olien ont uni leurs efforts pour concevoir ce qui allait devenir Shakeology, ils ont réalisé avec grande surprise qu’ils partageaient une vision très semblable.

“Nous étions parfaitement en phase l’un avec l’autre pour créer cette formule,” se souvient Olien. “À ce jour, nous ne nous sommes encore jamais disputés, et nous n’avons jamais eu des idées divergentes sur ce que nous devions faire.”

Pourquoi Shakeology?

Olien se décrit comme un militant écologiste et a une alimentation strictement végane, ce qui ne surprendra personne. En revanche, ses conseils en matière de nutrition pourraient vous étonner: il ne vous dira pas d’abandonner la viande (bien qu’il ne soit certainement pas contre).

Il préconise plutôt de diversifier votre alimentation et de manger le plus de plantes possible.

Selon lui, les superaliments sont un moyen d’apporter une quantité supplémentaire de nutriments qui contribuent à nous maintenir en bonne santé et en forme.

“Nous sommes continuellement soumis à un état de stress chronique qui ne lâche pas prise,” dit Olien.

Il explique que le rythme effréné du style de vie d’aujourd’hui, combiné à l’attrait des commodités modernes comme la restauration rapide, peut nous priver de plus en plus de nutriments.

Shakeology permet selon lui de faire contrepoids et contribue à combler ces carences nutritionnelles. Olien se dit lui-même affecté par la nature d’hyperactivité permanente de la vie moderne.

“Nous sommes sans cesse en mode de ‘rayer des choses à faire de la liste.’ Nous fonçons sur cette route fatigante de montée d’adrénaline, propulsés vers la nécessité de produire tout le temps, carburant à la caféine… et moi-même, j’excelle dans ce domaine. Donc, je dois constamment me forcer à prendre du recul,” explique-t-il, notamment en pratiquant la méditation ou la visualisation trois ou quatre fois par jour.

“Je contrôle rigoureusement mon alimentation”

Darin Olien in Bhutan

Olien soigne son alimentation tout autant que sa pratique de la pleine conscience. “Je suis le genre de personne qui contrôle rigoureusement son alimentation,” confie-t-il. “C’est assez simple: smoothies, boissons de type élixir, salades agrémentées de fruits à coque, tempeh et autres aliments similaires”

Il commence sa journée par Shakeology; ces derniers temps, il aime y mélanger des myrtilles surgelées et un peu d’eau pour un résultat bien onctueux, le tout garni de morceaux de fruits et fruits à coque.

Bien que son régime puisse sembler austère, Olien affirme qu’il n’en est rien.

“Cette petite crème glacée à base de Shakeology que je me concocte? Pour moi, c’est l’extase. Et pourquoi ne pas garnir le tout d’un peu de yaourt à la noix de coco? Allez, franchement, quoi de mieux?” demande-t-il avec enthousiasme.

Lorsqu’il décrit son pop-corn soufflé à l’air à l’huile de coco et aux flocons d’algues accompagné de kombucha, “pour terminer la journée en beauté,” impossible de ne pas constater la passion de cet homme à l’égard de ses aliments, mais aussi des agriculteurs et des lieux dans lesquels il s’approvisionne.

“Si je pouvais extraire ce que j’ai vécu en mon être et en mon corps et d’une façon ou d’une autre, le partager, vous n’auriez plus le même regard sur la liste des ingrédients qui composent Shakeology,” raconte-t-il.